« Qui va aller mourir en Ukraine ? » est-il écrit sur des affiches des jeunes communistes lillois, en référence à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev
Les jeunes communistes lillois sont-ils allés trop loin ? La députée Renaissance Violette Spillebout a dénoncé dimanche une campagne d’affichage de cette section contre les soutiens à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev. Selon elle, cette campagne « appelle à la haine ».
« Qui va aller mourir en Ukraine ? »
questionnent ces affiches relayées sur X par Mme Spillebout. Dessus, le visage de personnalités politiques ayant apporté leur soutien à la stratégie française d’aide à l’Ukraine. « Je dénonce le ciblage et l’incitation à la haine des affiches des Jeunes communistes du Nord », a indiqué la députée.
Violette Spillebout a expliqué avoir eu un échange avec le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et qu’elle ne comptait pas porter plainte pour le moment. « Je confirme tout mon soutien aux engagements portés par le président de la République pour la défense de l’Ukraine et des Ukrainiens », a de nouveau affirmé Mme Spillebout sur X.
« Une campagne de choc »
Ces affiches, placardées samedi à Lille, ciblent « les élus qui ont engagé la France dans une escalade guerrière », a expliqué Noam Peter, secrétaire fédéral des jeunes communistes du Nord, désignant notamment Raphaël Glucksmanm (Place publique), Éric Ciotti (LR) ou encore Victor Catteau (RN).
Nous souhaitions « mettre en exergue que ceux qui décident la guerre ne sont pas ceux qui la font. Ce n’est pas une campagne de haine, c’est une campagne de choc », a-t-il affirmé.
Le Parti communiste français a condamné cette campagne d’affichage, la qualifiant « d’inadmissible et insultante », a réagi Igor Zamichiei, coordinateur du comité exécutif national du PCF. « Ce n’est pas notre façon de faire de la politique », a-t-il insisté.
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