Le Brésil va représenter et assurer la sécurité de l’ambassade argentine à Caracas où sont réfugiés six opposants vénézuéliens. Les diplomates argentins quittent le Venezuela ce jeudi 1er août sur injonction du régime chaviste, après que Buenos Aires a décidé de ne pas reconnaitre la réélection contestée de Nicolas Maduro.
Le président argentin Javier Milei a exprimé ce jeudi sa gratitude à l’égard du Brésil pour sa volonté d’assurer la sécurité de l’ambassade argentine à Caracas, où sont réfugiés depuis le mois de mars six proches de Maria Corina Machado.
La cheffe de file de l’opposition au régime chaviste a, elle aussi, remercié le gouvernement brésilien pour avoir accepté d’assurer la protection du bâtiment et l’intégrité physique des six opposants qui s’y trouvent.
Ces derniers n’ont pas été autorisés par Caracas à quitter le Venezuela avec le personnel diplomatique argentin ce jeudi 1ᵉʳ août, en violation de la Convention sur l’asile diplomatique, a dénoncé le ministère argentin des Affaires étrangères.
Lundi, le gouvernement vénézuélien avait laissé 72h aux diplomates de sept pays, dont l’Argentine, pour quitter le pays, après que leurs gouvernements ont signé une déclaration commune demandant une révision complète des résultats des élections de dimanche.
Quelques heures après avoir qualifié son homologue brésilien « d’imbécile » et de « complice » pour son supposé manque de fermeté face au régime chaviste, Javier Milei a également remercié le Brésil pour avoir accepté de représenter temporairement les intérêts et les citoyens argentins au Venezuela.
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